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Conclusion : La politique macroéconomique

Les « problèmes » de l'interventionnisme keynésien

Problème des délais d'action des politiques économiques :

Longs et difficilement prévisibles

Délais internes : temps séparant le choc qui perturbe l'économie de la mesure qui y répond (particulièrement vrai dans le cas de la politique budgétaire)

Délais externes : temps séparant la mesure de politique de la réalisation de ses effets (particulièrement dans le cas de la politique monétaire)

Certaines politiques se voulant contra cycliques peuvent devenir cycliques si on néglige les délais d'action

Les « stabilisateurs automatiques » : impôts liés au revenu et assurances chômage réagissent de manière endogène et donc sans délai, à un choc de conjoncture

Difficulté de prévoir l'évolution économique :

Pour construire une intervention « pertinente » il faut être capable de prévoir à quelques mois ou trimestres l'évolution de l'économie.

Les indicateurs « avancés » : carnets de commande des entreprises, moral des ménages, etc...

Les modèles de prévisions macroéconomiques : quantification des relations économiques permettant, à l'aide d'hypothèses sur les variables exogènes de calculer les valeurs « futures » de l'économie : problème de précision des prévisions notamment en période instable.

Critique de Lucas, 1976 :

« Incroyable prétention » des économistes à prodiguer des conseils.

Critique centrée sur le rôle des anticipations, central dans de nombreux comportements : investissement, consommation, etc. Les anticipations seront modifiées par la politique affichée.

Pour apprécier les effets d'une politique économique, il faut donc savoir comment les acteurs vont adapter leurs comportements à cette modification. On ne peut raisonner comme si les comportements des acteurs n'étaient pas affectés par la politique proposée.

Yves Guillotin Réalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)Ce site utilise PairForm (Site web)