Salaire d'efficience et chômage
Les modèles de salaire d'efficience reposent sur l'idée qu'il est de l'intérêt de l'entreprise d'offrir un salaire supérieur au salaire d'équilibre du marché. L'égalité entre salaire réel et productivité marginale se comprend comme « salaire élevé implique productivité élevée », alors que la lecture « standard » est inverse.
Quatre modèles principaux :
Modèle initial d'efficience :
Dans une économie peu développée, un salaire élevé permet aux travailleurs de mieux se nourrir ou se soigner et d'être plus productifs
Modèle de « turn over » :
Dans une économie développée, la pratique d'un haut salaire par une entreprise réduit les mouvements de main d'œuvre et les coûts associés (recrutement, formation, etc...) rendant l'entreprise plus productive.
Modèle de « sélection adverse » :
Les travailleurs connaissent leurs capacités productives mais pas l'entreprise : asymétrie d'information. Afin d'attirer les salariés les plus productifs, l'entreprise offre des salaires plus élevés et « sélectionne » ainsi sa main d'œuvre.
Modèle de « risque moral » :
Les entreprises ne peuvent observer complétement l'effort des salariés au travail. Afin d'éviter les « tire-aux-flancs » la firme paie des salaires élevés, le risque lié au licenciement éventuel est alors une manière de « discipliner » la main d'œuvre.